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Vive la francophonie !
21/03/2010 21:04
Ce samedi 20 mars fut célébré le 40ème anniversaire de la naissance de l’Organisation internationale de la Francophonie, organisme qui fédère la plupart des pays francophones de la planète. C’est l’occasion de jeter un regard lucide sur l’un des atouts importants de notre pays - l’un de ceux qui fondent sa fameuse « exception », trop souvent méprisée par les élites -, atout hélas trop négligé par nos gouvernants.
Le discours prononcé par le président de la République autour de cet événement, malgré des accents volontaristes, montre une certaine résignation, en tout cas quelques incohérences sérieuses, qu’il conviendrait de corriger. Il a été question de ne pas entrer en rivalité avec l’anglais (le monde étant assez vaste pour les deux langues), tout en défendant avec intransigeance le français au niveau institutionnel, notamment diplomatique.
Ce discours, disons-le tout net, n’est pas à la hauteur des enjeux : d’une part, il ne place pas la « querelle » avec l’anglais au bon niveau, car il est évident que notre langue, en position de faiblesse, doit tenir la dragée haute à sa rivale pour continuer à exister. Un peu comme de Gaulle à Londres se devait, à cause de la faiblesse relative de la France Libre face au gouvernement britannique, ne rien lâcher face à Churchill, avec qui les échanges orageux sont restés fameux. Faire vivre la flamme de la francophonie, il faut le rappeler, est d’abord affaire de volonté politique et il faut en conséquence que cette volonté soit au plus haut.
D’autre part, il est étrange de voir le chef de l’Etat tancer nos diplomates coupables de s’exprimer en anglais. En réalité, le mal est bien plus profond : combien de ministères à Paris produisent textes et notes en anglais à l’attention des eurodéputés français qui les utilisent dans l’enceinte du Parlement européen ? Mesure-t-on l’ampleur du reflux du français dans les instances européennes depuis 15 ans, un reflux qui a toutes les allures d’une déroute alors que notre langue est censée, de par les traités européens eux-mêmes, constituer une langue de travail de plein exercice ? Ainsi en va-t-il aussi du français scientifique, des brevets, du langage publicitaire, de la langue de travail dans les entreprises internationales basées en France, etc.
On constate de fait que les actes, au-delà des discours, ne sont pas assez au rendez-vous et doivent être renforcés. Quant aux moyens, leur insuffisance reflète bien souvent le manque de mobilisation réelle des politiques : une chaîne mondiale d’information francophone bien pâlotte, un réseau d’instituts « Victor Hugo » encore en enfance face aux puissants Goethe Instituts, des atermoiements du gouvernement face à l’idée intelligente de l’Ambassadeur Salon de créer une Fondation de la francophonie à Villers-Cotterêts (berceau de la primauté du français sur le territoire national), une participation guère active de la France à l’OIF dont on célèbre pourtant en grande pompe l’anniversaire…
La vitalité du français est l’assurance que notre façon de penser et de nous représenter le monde – unique par sa précision et sa capacité à s’inscrire dans une approche universelle - marque encore des points. C’est une cause qui dépasse de très loin le seul intérêt de la France, car aux côtés de la francophonie prospère la défense de la diversité linguistique et culturelle, chère à de nombreuses nations.
Le combat pour la francophonie, combat nécessaire, est par excellence l’un de ceux où il nous faut agir nous-mêmes, avec nos amis des cinq continents. Il faut le relancer, le remettre en perspective, l’incarner davantage dans des projets concrets (techniques, industriels, culturels, éducatifs,…), l’engager pleinement dans la révolution numérique, et lui donner les moyens qu’il mérite.
On entend souvent dire, parfois à mauvais escient pour justifier des choix de résignation, que « le monde n’attendra pas la France pour changer. » Ce propos s’applique par excellence à la francophonie, qu’on ne peut laisser plus longtemps prendre une guerre ou deux de retard. Alors, vive la francophonie !
NDA
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Résultats locaux du second tour
21/03/2010 20:58
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Votants
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8882
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Exprimés
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8657
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Blancs, Nuls
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225
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PS, PC, PG, MRC…
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3967
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45,82 %
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FN
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3829
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44,24 %
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UMP
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861
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9,94 %
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Commentaire de Manéthon (21/03/2010 21:21) :
L'AR aura l'immodestie de penser qu'elle est pour beaucoup
dans les résultat du FN.
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Commentaire de MARIE (22/03/2010 09:28) :
L AR va t elle enfin sortir de sa tour d ivoire et arreter de mener Henin
droit dans le mur? Oui, effectivement, elle peut avoir l immodestie de
penser qu'elle aura agi pour.....LA MORT d HENIN !!!!
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L’euro : la réforme ou l’éclatement
20/03/2010 01:23
Dans un communiqué de presse, DLR appelle la France à envisager une sortie de l'euro en cas de refus définitif de l'Allemagne d'assumer ses responsabilités vis-à-vis des pays en difficulté de l'eurozone.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Euro : ce qui devait arriver, arrive
Le refus de l’Allemagne d’être solidaire de la Grèce va conduire ce pays à recourir au Fonds Monétaire International.
Ce faisant, Athènes sera obligé à très court terme de sortir de l’euro car il n’est pas possible pour un pays de redresser ses comptes sans rétablir sa compétitivité par la dévaluation.
Alors, c’est l’ensemble de la zone euro qui sera menacée de désintégration…
Aussi, l’heure est-elle venue de la grande explication franco-allemande, que nos gouvernements ont repoussée de manière irresponsable depuis 15 ans. L’Allemagne ne peut plus bénéficier des avantages de l’euro sans en assumer les responsabilités.
De deux choses l’une : soit Berlin tempère sa politique de cavalier seul en acceptant une autre gestion de la monnaie européenne et la relance de sa consommation pour absorber davantage de produits fabriqués par ses voisins, soit la France, l’Italie, l’Espagne,… devront restaurer elles-mêmes leur compétitivité, en sortant à leur tour de l’euro pour rétablir leur monnaie nationale.
Debout la République abordera cette question-clé lors de sa convention thématique sur la compétitivité et le plein-emploi, le 10 avril prochain à l’Assemblée nationale.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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Nicolas Sarkozy, le nouveau Giscard
20/03/2010 01:15
Le verdict définitif ne sera donné qu’en mai 2012 : Nicolas Sarkozy réussira-t-il comme François Mitterrand et Jacques Chirac à se faire réélire pour un second mandat ? Ou alors, connaîtra-t-il plutôt le destin de Valéry Giscard d’Estaing, à savoir ne pas être réélu ?
Il était une fois…
Il était une fois un ministre ambitieux de la Cinquième République à l’ego certain. Assez tôt dans ca carrière, il semblait évident qu’il irait loin. D’ailleurs, il accéda très jeune à de hautes responsabilités ministérielles. Très rapidement, il fut clair qu’il serait candidat pour succéder au vieux lion alors au pouvoir, qu’il soutenait non sans avoir occupé une place assez indépendante au sein de sa majorité, n’hésitant pas à rompre le rang à des moments pourtant importants.
Ce surdoué fit une campagne de « changement dans la continuité » (« rupture tranquille » ?), souhaitant moderniser la vie politique Française, la décrisper. Au premier coup, il fut élu, contre tous les pronostics. Il voulait incarner une nouvelle façon de faire la politique, être un président davantage présent, qui ne serait pas seulement un arbitre un peu lointain et économe de sa parole. Bien au contraire, il n’hésitait pas à gouverner à la place de son premier ministre et de son gouvernement.
Même s’il prétendait s’ouvrir à d’autres en recrutant des ministres hors de sa majorité, le président se renferma rapidement sur son cercle de proches, refusant d’écouter une partie importante de sa majorité qui lui devenait de plus en plus hostile. Assez rapidement, il perdit tout contact avec la réalité et se vit infligé de lourdes défaites lors des élections locales. Pourtant, il pensait être réélu mais il fut battu lors des élections présidentielles suivantes, défaite dont il ne se remit jamais.
Des parallèles frappants
Bien sûr, il y a des différences importantes entre Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d’Estaing et leur parcours n’est pas exactement le même. Pourtant, les parallèles sont frappants. Ils ont tout deux été élus à leur première candidature, alors que les deux présidents qu’ils encadrent ont attendu la 3ème fois pour accéder à l’Elysée. Il est vrai en revanche que sur le fond, il y a de vraies différences entre les deux présidents les plus jeunes de la Cinquième République.
En fait, si le parallèle n’a pas trop de sens sur le fond, il est étonnant de vérité sur la forme. L’omni-présidence de Nicolas Sarkozy n’est absolument pas une nouveauté. Elle n’est que le décalque de celle de Valéry Giscard d’Estaing, qui ne laissait guère plus de place à son Premier Ministre qu’à François Fillon. Alors que François Mitterrand et Jacques Chirac se sont davantage inscrits dans la tradition gaulliste de retenue, ils ont également préféré le soleil des médias, quitte à s’en brûler les doigts…
Du coup, peut-on prédire un destin similaire à l’actuel locataire de l’Elysée, à savoir le refus d’un deuxième mandat par les Français ? L’autisme dont semble faire preuve Nicolas Sarkozy et sa coupure grandissante avec le pays, qui s’amplifie par la déconnexion entre ses discours et ses actes parvient même à faire remonter la cote d’un Parti Socialiste pourtant toujours dominé par des éléphants guère appréciés par les Français et dont on peine à percevoir le projet.
A la base, Nicolas Sarkozy est un fils politique de Jacques Chirac. Mais plus le temps passe, et plus il se rapproche de Valéry Giscard d’Estaing. La conclusion de son aventure pourrait bien suivre le chemin de son inspiration...
Laurent Pinsolle
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